Le souvenir du 18 septembre

Actualité à la télévision : après le plenum du Parti Communiste et ses belles images de gens studieux en costume-cravate, les photos de Xi Jinping qui vient d’être nommé coadjuteur avec droit de succession du président régnant, le grand sujet, ce sont les troubles en France. Je n’ai pas entendu d’explications des raisons des grèves et des mnifestations. Par contre, on nous montre en images les inconvénients de la démocratie: policiers avec cuirasses sur fond d’incendie, bagarres en ville, défilés spectaculaires et désordonnés (en vedette, le grand guignol blanc entouré de drapeaux tricolores, qui est passé plusieurs fois), et surtout les trains qui ne roulent pas (avec des images de trains qui roulent), les aéroports paralysés, les ordures dans les rues. Ce matin, c’étaient les automobilistes qui font la queue à une station service. On nous passe aussi des interviews sous-titrées de porte-paroles incohérents (« La loi est votée, mais nous lutterons jusqu’au bout pour nous asseoir autour de la table ») et de citoyens lassés de ne pas pouvoir travailler (ce matin, une boutiquière de hors-taxes dans un aéroport). Mon épouse est impressionnée et n’a pas envie d’aller en France pour Noël. Pourtant elle connait la France. Le discours des informations est efficace. La formule des vieux Italiens « C’est pas des choses qu’on aurait vues au temps du fascisme » utilisée préventivement.

Donc le présent sert à démontrer aux citoyens combien leur société est plus harmonieuse que les autres. Pour le passé, j’ai vu à Shenyang, pendant les vacances de la fête nationale, la mise en scène de la mémoire de l’invasion japonaise et de la colonisation des provinces du Nord-Est, vraiment impressionnante (et faite pour impressionner).

jiu.yibaLe 18 septembre 1931, un petite attentat sur une ligne de chemin de fer exploitée par les Japonais près de la ville de  Shenyang a servi de prétexte à l’invasion de la Mandchourie par le Japon (un tout petit attentat; le train qui est passé peu après est quand même arrivé à l’heure à son terminus). C’est raconté dans Le Lotus Bleu, et le méchant Japonais qui a combiné l’affaire est Mitsuhirato, l’ennemi de Tintin. On peut lire aussi l’article de Wikipedia . Il fallait commémorer l’occupation japonaise de la Mandchourie et la résistance contre le Japon, et on a construit un mémorial à Shenyang, en lui donnant comme nom la date fatale, jiu . yiba ; neuf . un huit.

Portail du mémorial

Portail du mémorial. Le bâtiment est vide. Il est là pour marquer l’entrée.

Nous étions à Shenyan le 1e octobre, et ça fait partie des choses qu’on doit visiter, avec le palais des souverains mandchous où ils résidaient avant d’être invités à venir rétablir l’ordre dans l’empire chinois des Ming, et le palais de Zhang Zuolin , le seigneur de la guerre qui a régné sur la Mandchourie et est devenu président de la république chinoise en 1926. En ce temps-là, Shenyang s’appelait Mukden en mandchou et en anglais.

Esplanade du mémorial

Une fois qu’on a franchi le portail (en se prenant en photo devant), on traverse l’esplanade. L’endroit est sans prestige, entre le chemin de fer à gauche et une voie rapide à droite, mais ici on sait mettre en scène.

Hall d'entrée

Nous voila dans le hall d’entrée, dans une ambiance qui prépare les visiteurs à ce qu’ils vont voir. C’est un peu la même idée qu’à Oradour, près de Limoges, le bâtiment d’accueil avant  d’admettre les touristes dans la ville en ruine, conservée telle qu’elle était après avoir été incendiée par les soldats allemands. Là-bas, on a une « vraie » petite ville, même si on a reconstruit des murs pour qu’ils ne s’écroulent pas, et passé au Rustol les carcasses des voitures calcinées pour les conserver. Les Japonais ont fait des dizaines d’Oradour en Chine mais personne ne s’est soucié de les conserver. On a reconstruit. Le mémorial est donc une reconstitution pour l’enseignement du peuple.

Escalier vers l'exposition

Première salle

En bas de l’escalier, on est dans une salle d’exposition rassurante, pleine de photos historiques, qui commencent bien avant le 18 septembre 1931.

Zhang Zuolin

Voici Zhang Zuolin, entouré de deux méchants, un Anglais et un Japonais. La photo a été prise en 1928, peu de temps avant sa mort dans un attentat. Son fils lui a succédé. Tous les deux sont aujourd’hui des héros nationaux.

Visiteurs et vitrines

Les visiteurs regardent les maquettes, les cartes, les documents. L’ambiance est tout Crèche de Puyià fait studieuse.

Tunnel

A l’étape suivante, nous sommes à l’entrée d’un tunnel, la nuit. Des statues commémorent les victimes des bombardements et de l’exode devant l’avance de l’armée japonaise.

Réfugiés

Réfugiés

Ce groupe au ras du sol rappelle un peu les Bourgeois de Calais de Rodin (Rodin est connu et révéré ici).

Salle de Puyi

On avance dans la visite et dans l’Histoire. Nous sommes dans la salle consacrée à Pu Yi, ex-dernier empereur mis par les Japonais à la tête de l’empire du Manchukuo. Il a pris son rôle au sérieux jusqu’à faire contruire un Temple du ciel et y célébrer les rites de fertilité qu’il avait présidés à Pékin quand il était petit (les rites ont été célébrés à Pékin pour la dernière fois en 1917, c’était Yuan Shikai, président de la république, qui officiait; ce n’est pas loin, et on voit de temps en temps sur la 3e chaîne de la télévision centrale des rites rénovés, avec la participation de  cadres en costume-cravate, plus une écharpe de soie jaune. Mais pas à Pékin.)

Crèche de Puyi

Crèche de Puyi

Voici Pu Yi tenant sa cour. Les personnages on 30 centimètres de haut. Umberto Eco, dans » La guerre du faux », appelle ça des crèches.

Machine à égorger

Légende : « Des soldats japonais en train de massacrer de façon barbare des résistants ». Un mur entier est couvert de photos d’atrocités. Les Japonais devaient aimer la documentation.

Fosse commune

Les crânes et les os sont grandeur nature, une grande glace oblique au dessus multiplie l’image. On se demande ce qu’on regarde. Est-ce que ce seraient des vrais ?

Mur d'images

Un autre mur  est couvert d’images édifiantes, et sûrement pas contemporaines des évènements, vu le style.

Images de propagande

Là aussi, entre le vrai (les photos), la reconstitution, et les images qui viennent du monde de la bande dessinée la plus moderne, on se demande ce qu’on regarde.

Vivisecteurs

Une évocation des expériences médicales des Japonais ? De l’autre côté de la mise en scène, on voit un soldat japonais qui traîne un cadavre ou un blessé couvert de sang, en descendant l’escalier.

Visiteurs regandant

La mise en scène est masquée par un faux mur de briques en ruine, juste un peu trop haut pour un visiteur de taille moyenne, mais plein de trous. Pas de doute, l’installation fonctionne.

Travail forcé

La salle suivante est consacrée au travail forcé dans les mines et les usines. En 1942, il y eut une explosion dans une mine de charbon à Benxi, au sud de Shenyang. La direction japonaise fit arrêter la ventilation pour parer le danger d’incendie. Il y eut 1545 morts, presque tous par asphyxie, la plus grande catastrophe minière recensée à ce jour (Honkeiko en japonais). La sculpture de 8 mètres de long est plus impressionnante en vrai.

Tableau pompier

Ici on entre dans la partie positive du mémorial: la résistance de l’armée chinoise (en réalité pas très tonique au début des années 1930; l’armée de Tchang Kaichek était en train de réduire les seigneurs de la guerre du Nord; c’est après 1937 et l’invasion de toute la Chine par les Japonais que la guerre contre le Japon a vraiment commencé).

Réunion clandestine

Et voici une réunion d’un comité clandestin de la résistance intérieure. Tous les styles sont appelés au service de la narration.

Décor de maison en bois

Nous voici donc dans une maison en bois, au fond des campagnes de la Mandchourie. Là aussi, on nous montre des crèches en vitrine, particulièrement réussies. Je n’ai pas compris si le militaire martial est un bon ou un méchant. Le petit personnage en bas à droite est peut-être un photographe américain, avec une étoile de l’US Army sur sa sacoche.

Armée du peuple

Un groupe de l’armée du peuple réuni pour une séance de formation.

Scène de paix dans un village

Scène de paix dans un village libéré, avec le caractère fu , le bonheur, sur un losange de papier rouge.

Forêt de bouleaux

Nous pénétrons dans une forêt de bouleaux sous la neige au clair de lune.

Partisans autour du feu

L’armée du peuple au bivouac dans la clairière. On sent le froid (climatisation ?). On s’y croirait presque.

Portraits de combattants

Hommage aux combattants, un mur de portraits de soldats, paysans, intellectuels, qui ont résisté.

Gravure

« Tout le monde lutte pour le peuple et la terre nationale » (traduction sans garantie)

Estampe

L’armée franchit le fleuve. Gravures modernes ou d’époque, l’ambiance est de plus en plus tonique.

Affiche de propagande

Image unitaire avec étiquettes pour qu’on ne se trompe pas : leguomindanget legongchandangécrasent le méchantriben. Traduction: le Guomindang (parti du peuple de Tchang Kaichek) et le Gongchandang (parti communiste de Mao) écrasent le Riben (Soleil Levant). Le dessinateur n’a pas fini le premier caractère du Guomindang.

l'attaque

Tableau moderne: attaque victorieuse. On distingue un drapeau du Soleil Levant tout petit, en fuite au centre de l’image.

Objets japonais

appareil photoRetour à la réalité ordinaire : quelques vitrines d’objets japonais, tenue d’hiver à gauche, tenue d’été à droite, un sabre, un appareil photo. Pour que les jeunes gens qui brandissent leur appareil photo numérique sachent ce que c’est, il y a une étiquette zhaoxiangji.

On approche de l’heureuse conclusion: la défaite du Japon et la libération.

A bord du Missouri

Image obligée: la signature sur le pont du cuirassé américain Missouri, dans les eaux japonaises. 2 septembre 1945.

Tableau de joie

Tableau de la joie du peuple dans la rue. Sauf erreur, c’est à Shenyang, avec une des portes de la ville au fond.

Public attentif

les visiteurs sont restés attentifs jusqu’au bout.

Tribunal

Ils regardent la dernière grande reconstitution: le pardon et la libération de 335 criminels de guerre japonais le 21 juin 1956.

Fond de décor

Derrière eux, un montage d’images des crimes commis, déja  vues pendant la visite.

Photo de tribunalUne photo officielle de l’évènement figure sur un des panneaux de la salle. Pas de doute, la reconstitution est bien plus émouvante.

Visiteurs attentifs

La visite est presque finie. Il reste la salle de la réconciliation avec le Japon.

Manifestation au Japon

Manifestation au Japon « A bas l’Etat militariste » (pancartes tout en caractères chinois)

Visite de Japonais en Chine

Rencontre du Premier ministre japonais Takeo Fukuda et de Deng Xiaoping (les Japonais portent une cravate, les Chinois pas encore) .Ca devrait être en octobre 1978.

4 empereurs

Une image obligée: les quatre souverains de la Chine moderne (clockwise form upper right : Mao Zedong, Deng Xiaoping, Hu Jintao, Jiang Zemin). Il ne s’est jamais rien passé d’autres dans cette succession harmonieuse, à part l’évolution du costume. Derrièe Mao, on reconnaît Zhou Enlai.

Couple  moderne

Je ne sais plus si c’est la dernière salle ou le magasin de souvenirs. Ce groupe grandeur nature représente la famille chinoise dans la paix retrouvée. Un observateur attentif remarquera que l’enfant unique est un petit garçon, comme toujours dans la sculpture monumentale. On trouve les petites filles uniques dans les publicités à la télévision.

Sortie

On ressort dehors après deux heures et plus de visite. Juste avant de sortir, le visiteur passe devant une grande inscription en trois langues gravée dans le marbre « Vos coeurs saignent après avoir vu cette exposition. … Comment étions-nous devenus faibles ? … Une nation qui oublie ses héros est une nation qui dégénère … Si vous oubliez le malheur, le malheur reviendra frapper à votre porte …  »  Très pédagogique.

A part ça, et pour revenir à la vie normale, on peut lire le blog d’un jeune ingénieur français (INSA Rennes, master en informatique) qui s’est lancé dans l’aventure d’apprendre le chinois en Chine; il est infiniment sérieux (son blog s’appelle deslettresauxsinogrammes , non mais) et s’est demandé si ça fera bien dans un entretien d’embauche (sûrement pas, ça fera peur au recruteur). Il prétend être originaire du sud de la France mais ce n’est pas vrai (quand on s’appelle Le Hénaff …).  Il explique dans son premier papier comment il s’est fait payer son voyage par l’Institut Confucius (ça n’existait pas de mon temps). Va-t-il survivre assez longtemps ?

15 commentaires sur “Le souvenir du 18 septembre

  1. Il y a quelques assertions dans cet article qui mérite approfondissement… Par exemple, cette phrase : « le présent sert à démontrer aux citoyens combien leur société est plus harmonieuse que les autres ». C’est une opinion ? Qu’est-ce qui vous permet d’écrire cela ? Nous somme toujours dans le thème de la propagande… Est-ce qu’en France, quand on commémore l’appel du 18 juin du Général de Gaulle, on démontre aux citoyens français que la société française est plus harmonieuse que les autres ? Je ne crois pas et on pourrait extrapoler la même chose pour la Chine, non ?

    PS : Par ailleurs, je suis choqué par l’adjectif « méchant » que vous utilisez. Il y a interprétation personnelle de votre part… Pourrait-on dire « méchant allemand » à chaque qu’on visite un camp nazi transformé en musé ?

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  2. Cher Ebolavir,
    Merci pour cette visite guidée de ce musée, réellement impressionnant par le niveau de la muséographie. Vos promenades en Chine sont toujours passionnantes.

    Il semble que vous ayez récolté un sacré fan avec le camarade Cai…

    Doit-on répondre à sa dernière question ? Cai trouve-t-il « gentils » les Allemands en photo dans les mémoriaux consacrés à la Shoah ? Bizarre, bizarre… On peut dire méchant, également monstrueux, hodieux, dégueulasse. Il y a beaucoup de mots différents…

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  3. « Il semble que vous ayez récolté un sacré fan avec le camarade Cai… »

    La caricature vous va si mal…. Il faudrait l’ensemble de l’article pour comprendre que le mot « méchant » ne s’adressait pas aux soldats japonais, mais il s’agit d’une critique à peine voilée d’Ebolavir contre ce musée. Et c’est cela qui est choquant…

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  4. Et si, tout simplement, il valait mieux de PAS répondre à ce que dit M. Cai ? Quoi que ce soit ? Les échanges de ce blog ne gagneraient-ils pas en sérénité ?

    Cher Ebolavir, j’espère que la fin de vos vacances s’est bien déroulée, et que vous avez fait d’autres visites que des musées sur des périodes de guerre, aussi édifiants soient-ils. Que votre épouse se rassure, tout est très tranquille en France, malgré quelques manifestations encore, et pendant la période de Noël, nous risquons seulement d’être bloqués par les embouteillages, au moment du dernier rush sur les cadeaux…

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  5. Là aussi, il y a des réactions amusantes. D’après nos amis français, il faut savoir faire preuve d’esprit critique. Mais dès qu’un chinois critique les Français sur un point particulier, et là, les réactions sont toujours les mêmes : “la critique est aisée mais l’art est délicat”, et bla bla… Comment voulez-vous que les Chinois vous prennent au sérieux ?

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  6. Camarade Cai,
    Votre façon d’argumenter, et de prendre la mouche, me rappelle un autre interlocuteur qui hantait de nombreux blogs sur la Chine de la même manière, sous de nombreux pseudonymes… Seriez-vous son dernier avatar ?
    Je ne crois pas que les réactions de certains commentateurs de ce blog à votre endroit soient liées à votre soit-disant nationalité chinoise puisque tout le monde ignore si vous être Chinois, Français ou Guatémaltèque. En effet, et c’est votre droit le plus élémentaire, vous avez souhaité garder la confidentialité sur votre profil. Non, j’ai plutôt l’impression que certaines réactions négatives à vos propos (et vous remarquerez que ces réactions sont plutôt limitées, vue la longueur et la fréquence de vos commentaires) sont plutôt à mettre en relation avec ce que vous dites et écrivez, plutôt qu’avec ce que vous êtes. C’était déjà le cas de l’internaute que je mentionne plus haut : comme vous, malgré une réelle culture – en partie googlienne et wikipedienne, il est vrai – et d’une certaine érudition marxisante, il n’arrivait pas à entrainer l’adhésion des autres lecteurs. Etait-ce dû à une certaine arrogance dans ses écrits ? A son aggressivité ? A son manichéisme ? A la simplication extrême de sa pensée (« Occident » contre « Chine » ? « Chine » comme un tout homogène et parfaitement cohérent. Chine = gouvernement chinois = PCC…) Je l’ignore…

    Dites, vous ne nous avez toujours pas éclairé : quand vous sortez d’un mémorial sur la Shoah, vous les qualifiez comment les Allemands présentés dans l’exposition, si ce n’est de « méchants » : Organisés, Efficaces, Méticuleux ?

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  7. comme toujours bravo pour ce très bon descriptif.

    ce genre de musée met, à mon sens, mal à l’aise le visiteur occidental en raison de la vision « officielle » de l’histoire chinoise.

    Le réel, les faits ne sont utilisés que pour défendre un point de vue, celui des autorités.

    Si les faits ne coincident pas avec la version officielle, alors ce sont les faits qui doivent s’incliner.

    qu’on le veuille ou non, il n’y a pas de recherches historique libre sur la période contemporaine en Chine.

    Je crois que ce que les chinois ne comprennent pas c’est que cette histoire « remaniée » préjudicie au processus mémoriel.

    Les japonais ont ainsi beau jeu de dénoncer une histoire officielle chinoise incomplète et biaisée.

    On pourrait rêver d’archives sur la période japonaise ouverte aux chercheurs chinois et japonais et disposant pour les chinois d’une réelle liberté rédactionnelle….

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  8. A Camarade Guy,
    Il y avait eu, me semble-t-il, une initiative de cette espèce lancée il y a quelques années par les gouvernements japonais et chinois de réunir et faire travailler ensemble des historiens des deux pays sur cette période. Quelqu’un sait-il si cette heureuse initiative avait vue le jour et si elle avait porté ses fruits ?

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  9. « il n’y a pas de recherches historique libre sur la période contemporaine en Chine. »

    Voilà, c’est ce genre d’assertions qui me font réagir. Sur quoi se base-t-on pour affirmer pareille chose ? Sources ?

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  10. je suis toujours fasciné par les musées historiques chinois et ce  » talent » pour la réecriture de l’époque contemporaine…même le moindre musée provinciale n’y échappe pas…..le pompom etant le musée à shanghai à xintiandi a propos de la création du PCC avec MAo superstar…..

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  11. Moi, ce qui me fascine c’est cette attitude française à parler de reécriture chez les autres, mais jamais ils ne se posent une seule question sur le reécriture de l’histoire contemporaine française. La critique va dans un seul sens…

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  12. Camarade Cai,
    Ce blog est il le lieu pour la critique de l’historiographie française?

    Vous écrivez un peu n’importe quoi… Dans les lieux dédiés, le débat historiographique existe en france, renseignez vous. Il y a des revues spécialisées. Parfois même le débat devient public (par exemple lors du vote de la loi sur le rôle positif de la colonisation).
    Ce n’est pas parce que vous n’en avez pas entendu parler que cela n’existe pas. Mais seriez-vous plus à l’aise pour parler de la France que de la Chine ?

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  13. Petit Bonheur (malheur?), j’ai une longue discussion avec un prof d’histoire. Il a été sanctionné pour avoir évoqué le rôle complice de la France dans le génocide du Rwanda. Et contrairement à ce que vous dites, le débat n’est pas publique quand l’intérêt ou l’image de l’Etat est mis en cause. Le rôle positif de la colonisation est un bon exemple : on fait un débat sur le rôle POSITIF de la France, mais on ne fera pas de débat sur le rôle négatif. Tout est dit dans votre exemple…

    Remote host said: 554 delivery error: dd This user doesn’t have a yahoo.fr account (cai@yahoo.fr) [-5] – mta1089.mail.ukl.yahoo.com

    Le commentateur qui s’appelle Cai est désormais indésirable sur ce blog, et ses éventuels messages à venir seront supprimés; non parce que ce qu’il écrit est déplaisant ou oiseux, mais parce qu’il a donné une adresse email qui n’existe pas, et ceci est volontaire, c’est la même sur tous ces commentaires.

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