Le jour de Noël, 25 décembre, je me suis rappelé que je n’ai pas encore publié en 2013 un article à la gloire des choux qui ont donné leur nom à ce blog. Je venais d’arriver à Qingdao, pour rendre visite à Florence, professeur de français au lycée numéro 9, spécialité de langues étrangères. Elle est logée dans le pavillon des experts étrangers, comme ses consoeurs japonaise, allemande, espagnole, et ses confrères canadiens anglais.
Sur la carte, Tianjin est en haut à gauche, Qingdao en bas vers la droite; le jalon rouge est posé tout près du lycée N° 9. Cliquer pour bien voir et explorer le paysage. Au moment où j’écris, Google montre des images de l’hiver 2012.
Ce n’est pas loin, un peu plus de 500 kilomètres, 4h de train rapide. Mais c’est une autre province, le Shandong, et Qingdao est au bord de la mer, avec des plages tout le long du côté sud.
Voici la carte postale de la ville: la baie, la plage et les rochers, le pavillon 1900 au bout de la jetée construite pour les premiers gros bateaux, et les grands immeubles au bout de la presqu’île qui dominent les maisons construites par les Allemands au début du 20e siècle. C’était la grande concession allemande jusqu’à 1914, et ce sont eux qui ont construit la première brasserie en Chine (Bière Tsing Tao, maison fondée en 1903).
Mais je reparlerai de Qingdao. J’en étais à raconter que c’est la septième année de choux chinois qui se termine. Le temps passe. D’autant plus vite que le site qui héberge ce blog n’est pas accessible dans la province du Shandong (il l’est à Tianjin) et que mon service de VPN pour passer sous la Grande Muraille ne marche pas non plus.
Dans la rue qui mène à l’entrée du lycée numéro 9, un camion de choux, sous leurs bâches en coton matelassé. Il gèle et le soleil est caché.
A l’heure de midi, il ne fait pas plus chaud; la patronne a le sourire, il ne reste plus qu’un rang au fond du camion.
Dans le soleil du matin, la marchandise a un air d’abondance. Les gens attentifs peuvent voir que les choux de la province du Shandong ne sont pas de la même variété que ceux de la municipalité de Tianjin.
Ici nous ne sommes plus dans le quartier résidentiel où le commerçant vient tenter les maîtresses de maison, mais dans une rue qui monte depuis l’avenue Sun Yatsen (Zhongshan lu) où on trouve les montres Longines et l’entrée de la rue typique-authentique de Pichayuan, construite pour les touristes (où les gens de Qingdao viennent aussi; on y mange d’excellents poissons et fruits de mer).
Sept choux posés au coin du trottoir dans un autre quartier. Personne n’a l’air de veiller sur eux. Peut-être est-ce comme à Guernesey, où j’avais vu dans une rue tranquille une caisse pleine de petits sacs avec un panonceau « pommes de terre nouvelles, une livre les deux kilos » et une boîte en carton avec une fente pour y glisser l’argent. Mais il n’y a même pas de boîte en carton.
Ceux-ci se conservent mais ne se mangent pas: une petite nature morte proposée dans un café-studio d’artiste-salon de thé comme il y en a un peu partout; celui-ci est près de la cathédrale où j’ai assisté à la messe de minuit.
Le café est bon, et on peut se faire servir des alcools occidentaux. Nous reviendrons.
Plus le temps de parler de mon amie Florence ni des célébrations de Noël où elle m’a emmené (oui, j’avais abandonné ma famille, mais sans remords; ma chère épouse ignore Noël et au supermarché elle passe devant le rayon « articles de saison » garni de petits sapins à monter soi-même sans faire attention; d’ailleurs, les sapins sont maintenant remplacés par les décors rouges du Nouvel An) Ce sera pour le prochain article.
Ceux qui lisent l’anglais feraient mieux de lire The World of Chinese, revue et site qui raconte bien mieux la vie en Chine. Ils sont plusieurs, et même nombreux, à l’écrire.
Et bonne année 2014 de gongyuan l’ère commune. Nous passerons dans<a href="http://ebolavir.blog.
Problème technique: les commentaires ne sont pas autorisés. J’essaierai de réparer demain.
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