Pour commencer, une image quelconque. Dagu nanlu, l’avenue sud de la Grande Vente (ou du Grand Menteur), à côté de notre résidence, un matin du mois d’aout.
C’est un jour exceptionnel. Le ciel est bleu, avec des nuages « comme en France ». Ces temps-ci il fait abominablement chaud à Tianjin, ailleurs aussi, et le ciel est blanc, le soleil voilé. La semaine dernière je me suis enfui vers le sud, où il fait meilleur.
L’avion en provenance de Tianjin et à destination de Shenzhen survole l’estuaire de la Rivière de Perles. En remontant on arrive à Canton. L’aéroport de Shenzhen est la petite tache blanche sur la côte, loin en haut, et Hongkong dans le bleu au-delà.

L’avion serait à peu près au coin en haut à gauche. Pour lire la carte, cliquer dessus. Pour voir le paysage aérien, cliquer ici. Le petit jalon rouge marque le but du voyage: l’université polytechnique de Hongkong (écoles d’ingénieurs). Je me suis inscrit à Wikimania 2013, le congrès annuel de ceux qui écrivent les articles de Wikipedia, le site qui apparaît en premier quand on cherche quelque chose sur Internet. Non pas que je sois tellement assidu (j’ai beaucoup fait il y a quelques années, moins maintenant), mais j’avais envie de rencontrer « en vrai » quelques uns de ceux avec qui j’avais échangé des arguments. Ceux qui lisent l’article sur la troisième épouse légitime de notre précédent président n’ont pas idée de la quantité de gens qui ont participé à sa rédaction et discuté de la qualité de l’information. C’est ainsi que, ayant ajouté que le fils d’un grand avocat avait été un de ses amants en titre, j’ai été sommé d’apporter la preuve (article de journal sérieux), sinon mon information non vérifiée serait effacée. L’article ayant été fourni par quelqu’un d’autre, un autre encore l’a lu et en a tiré la citation (authentique donc) « l’amour dure une longue période, mais le désir brûlant, deux à trois semaines. Je suis monogame de temps en temps, mais je préfère la polygamie et la polyandrie » (Daily Mail, 24 janvier 2008). Ca, ce sont les contributeurs. Et l’article existe en 51 langues, dont le chinois, à l’initiative des contributeurs. Mais il y a aussi la Fondation, gestionnaire des ordinateurs qui abritent tout cela (un des 10 sites les plus fréquentés du monde), et employeur de 150 personnes. Et les volontaires qui écrivent les programmes et administrent le contenu, de chez eux ou de chez leur employeur. Donc les 1000 et quelques participants de cette année représentent au hasard des millions de gens qui participent, sans parler des milliards qui consultent.
J’aurais aimé rencontrer Vincent Ramos, professeur au collège technique de Lansargues en Camargue, et premier auteur des grands articles sur l’écriture chinoise. D’autant plus qu’une lectrice de ce blog, qui avait cru que j’étais lui, parti en Chine, m’avait envoyé une déclaration d’amour enflammée. Mais non, je ne suis pas un si grand contributeur (l’image han zi , chinois caractère, provient de Wikimedia Commons, le réservoir d’images sous licence libre de Wikipedia).

Voici un participant typique. Il vient de Singapour et s’appelle Lee Tsen Ta, Jack Lee en anglais. Il écrit dans le Wikipedia en anglais. Nous sommes vendredi matin, là où on sert le petit déjeuner dans une des cours de l’université. Il vient de prendre à l’accueil son badge de participant, sa sacoche de participant contenant le programme imprimé et un T’shirt de l’évènement. Il porte un des T’shirt qu’il faut avoir « Je modifie Wikipedia », et tient une boisson non alcoolisée à la main (pas d’alcool sur le campus). Mais ne faisons pas d’erreur: il est professeur de droit public à l’université de Singapour, et ses étudiants écrivent des articles de Wikipedia qu’il met en ligne sous son nom et sa responsabilité ou sous le nom de l’auteur. Voila pourquoi la constitution de Singapour est bien documentée. Ils sont très nombreux à travailler ainsi et c’est pour ça que Wikipedia est digne d’être consulté.
Puisqu’on parle de T’shirt, voici le plus beau et le plus distingué, orné de la sphère magique, emblème de Wikipedia. Il est en vente sur le campus mais n’a pas de succès.
Tout le monde préfère celui du jour, ici porté par Christopher Smith, professeur de français et d’anglais en Thaïlande, venu en voisin.
Il y a aussi les accessoires qui montrent qu’on est dans la note. Le snobisme de l’ancien et de l’introduit est fort, mais ça reste gentil. Aussi bien, les participants sont jeunes ou vieux, beaux ou moches, d’un peu tous les pays mais étrangement semblables, tous avec le même air de gens instruits, équipés, dotés d’un idéal, complètement mondialisés.
Jeudi soir. Nous attendons les autobus qui nous mèneront à la fête d’ouverture, au centième étage du centre international de Kowloon (Kowloon est sur le continent, Hong Kong au sud en face est une île, la Chine continentale commence à quarante kilomètres plus au nord). Je connais l’homme de droite, c’est Gribeco, Français qui vit aux Etats-Unis et très puissant dans Wikipedia en français. Il fait partie du groupe des administrateurs, qui ont le droit de supprimer les articles (les autres ne peuvent que créer et modifier), d’interdire un intervenant qui se comporte mal, et de donner des permissions spéciales. C’est ainsi qu’il m’a autorisé à travailler depuis des adresse Internet normalement interdites d’accès à la modification de Wikipedia, celles du service VPN dont je me sers pour contourner le contrôle d’accès à l’Internet extérieur depuis la Chine continentale. Gribeco gère aussi un automate qui examine tout ce qui est ajouté à Wikipedia en français, pour repérer et éliminer les « vandalismes » qui remplacent le contenu d’un article par des insanités, et signale les informations à vérifier, par exemple l’annonce du décès de quelqu’un. Certaines personnalités sont tuées fréquemment par des contributeurs vindicatifs. Elles sont ressuscitées dans les heures ou les minutes qui suivent (n’essayez pas).

Du centième étage, vers l’est, on voit la baie de Hongkong. Les collines très loin à droite sont à Shenzhen, en Chine, celles qui sont plus près à gauche sont à Hongkong. Ce n’est pas par hasard que la réunion se tient ici. Hongkong est un des rares endroits au monde où presque tout le monde peut entrer librement, sans visa ni contrôle de sécurité. Même en Grande-Bretagne (où la réunion aura lieu l’an prochain) c’est plus compliqué, notamment pour les Africains. Paradoxe: alors que Hongkong est sous la souveraineté de la République Populaire, ce sont les Chinois de l’intérieur qui doivent obtenir un permis de quitter la Chine vers Hongkong (un livret bleu au même format que le passeport). Je suis entré avec mon passeport français.

Du haut de la tour, on aperçoit aussi le campus de l’université polytechnique de Hongkong, tout neuf (2004), les bâtiments rectangulaires en brique rouge et le bâtiment blanc de forme fondante à gauche (2013, il vient d’être fini). Le bout d’autoroute au delà mène au tunnel sous la baie, vers Hongkong. Derrière, c’est la gare de Hung Hom, autobus, métro, et le train vers la Chine. On ne peut pas être mieux placé.
Vu en plan, le campus rappelle quelque chose (cliquer dessus pour agrandir). C’est la même idée que Jussieu (mais en plus réussi): des tours qui assurent la circulation verticale, reliées par des travées qui contiennent les locaux; le sol est libre pour y installer autre chose, et il y a de grands creux qui éclairent d’autres bâtiments sous les dalles. L’espace est utilisé au maximum, il y en a si peu à Hong Kong. La salle à manger sous parasol qu’on voit sur les photos est ainsi nichée dans un creux, qui donne sur un autre creux plus profond. Les convives s’installent aux tables (pas assez nombreuses) et se répandent dans les gradins qui relient les niveaux. Il y a de la place pour tout le monde.

Tout est neuf. Les plus vieux bâtiments sont datés de 2004. Et on sait d’où est venu l’argent. Voici l’arbre mémorial d’un don moyen. Les riches ont en lettres énormes leur nom sur les bâtiments qu’ils ont financés. Les modestes ont une petite plaque en inox sur une brique ou au dos d’un siège de l’auditorium. Cet auditorium (1000 places) est somptueux, très haut avec des loges au-dessus des gradins, et un grand escalier digne de l’Opéra. Mais il est sous terre, profond comme un abri anti-atomique.

Trois participants équipés en route vers une réunion. La dernière est une des rares qui se soit volontairement habillée « ethnique » (je l’ai vue écrire dans un alphabet qui pourrait être le tibétain).

Le repas de midi. On ne meurt pas de faim, et c’est plutôt bon, chinois du sud modéré et occidental banal.


Les repas sont faits pour discuter, et s’aérer après les séances studieuses dans les salles de cours. Petit déjeuner, dix heures, lunch, quatre heures. L’homme en jaune porte un T’shirt rare, qui réunit toutes les marques déposées de la Fondation Wikimedia. KIWIX, sur l’affiche, c’est de la publicité pour un nouvel outil qui permet d’extraire tout Wikipedia (les 3 millions d’articles de la version anglaise, le 1.5 million en français ou en allemand) pour l’emporter avec soi, sans Internet, dans une cellule de prison par exemple, ou dans un lycée en Afrique qui ne peut pas se payer une connexion Internet permanente. Ca tient dans un smartphone ou une tablette, et une clé USB suffit pour alimenter un réseau d’ordinateurs.
Voici les deux seules filles voilées de la réunion. Il y a un sujet sur le Wikipedia en arabe et un autre sur le rééquilibrage des genres (les contributeurs sont très largement des mâles). Pourtant, à cette table, il n’y a pas besoin de tendre l’oreille pour savoir qui a l’autorité.
Séance inaugurale dans l’auditorium. Jim Wales à la tribune s’écoute parler. C’est lui, l’homme qui a eu l’idée de l’encyclopédie pour tous et alimentée par tous, le partage volontaire de « tout le savoir humain ». C’était il y a une douzaine d’années, et depuis, ça marche. Dans la salle, il y a quelques dizaines de gens qui travaillent à plein temps pour la Wikimedia Foundation, installée aux Etats-Unis (150 salariés, environ 35 millions de dollars de budget, entièrement financé par des dons). Tous les autres sont des bénévoles; certains y passent une bonne partie de leur temps (on a la trace de tout ce qui est fait et par qui, dans l’historique du contenu des articles et de ce qu’il y a autour). Certains sont de grands professionnels dans leur partie.

Il y a un rien d’autocélébration dans les réunions plénières du matin (ici le troisième et dernier jour, la directrice opérationnelle de la fondation, Sue Gardner). Mais on est là pour ça, aussi.
Ici nous sommes dans le foyer de l’auditorium, à la surface. Les maîtres de l’endroit sont les volontaires de l’organisation, qui veillent à ce que tout se passe bien. Il y en a un avec chaque conférencier, qui veille à lui épargner les mystères de l’équipement audio-visuel des salles.
Quand je suis arrivé pour retirer mon badge, mon nom avait été égaré. J’ai donc été inscrit sur ma bonne mine et une copie de l’email de confirmation d’inscription. Les jeunes gens en T’shirt bleu sont gentils et efficaces.
Ils ont eu droit eux aussi à leur célébration dans la séance de clôture.
Je regarde par dessus l’épaule d’un connecté (il y a un Wifi à haute capacité sur tout le campus). Il a un smartphone posé sur son pied gauche (à droite) et est en train de participer à un forum de debuggers, ceux qui s’occupent à corriger les programmes qui font tourner le site (tous bénévoles, sauf quelques salariés de la Fondation, qui coordonnent). En même temps, il écoute l’orateur. Ils sont nombreux comme ça.
A l’heure de midi, les programmeurs ne s’arrêtent pas. Ceux-ci sont réunis autour du Visual Editor, le nouveau système pour écrire et modifier les articles, ce qui devrait être moins intimidant que le traitement de texte actuel (regardez mais ne touchez pas, ensuite cliquez sur Article en haut à gauche pour voir normalement. )
Il y a tellement de conférences, de rencontres, d’ateliers, et de sujets traités qu’il faudrait être une douzaine pour tout suivre. Voir le programme. Quelques uns que j’ai suivis:
Conférence de Charles Mok, membre du conseil législatif de Hong Kong au titre de sa profession d’informaticien. Il nous parle de l’Internet chinois. Les Chinois connectés sont 591 millions, soit 21,8% de la population mondiale de connectés. Le monde est peuplé de 2.7 milliards de connectés, 40% de la population mondiale. 
Un pays, deux systèmes. Voici les sept sujets dont il est officiellement interdit de parler sur l’internet de Chine continentale, non pas que ceux qui essaient soient punis, sauf s’ils insistent trop, mais tout est effacé. Là où on ne peut pas effacer (par exemple les grands sites de blogs occidentaux), le site étranger est interdit. J’apprends que les systèmes de contournement sont tolérés, à condition d’être compliqués et chers, et donc pas à la portée de tout le monde. Wikipedia a été interdit parce que le gouvernement ne peut pas faire effacer, et risque de l’être de nouveau si l’interdiction de publier autrement que sous son vrai nom est appliquée.
A Hongkong, on est encore plus connecté que sur le continent (2.29 téléphones mobiles par personne), et on peut tout voir et tout publier, pour l’instant (c’est donc mieux qu’en France, où la liste des choses à dire qui sont punies par la loi est longue, et où pas mal de sites sont interdits, mais sur le papier des juges seulement). Mais il y a des inquiétudes; le gouvernement local n’aime pas qu’on se moque de ses grands hommes. Et la politique du gouvernement chinois, qui possède Hong Kong, peut changer.

Autre grand sujet: l’Afrique. Cette drôle de mappemonde représente la quantité de publications universitaires (academic knowledge) par pays et par continent. La surface indique le nombre, la couleur le nombre comparé à la population. L’Afrique est le petit carré bleu pâle en bas au milieu, et encore l’Afrique du Sud en fait les trois quarts.
Quantité d’informations entrées par des contributeurs dans Wikipedia, par pays. L’altitude donne le nombre.
Donc, alors qu’aux USA et en Europe de l’Ouest Wikipedia a peut-être fait le plein de contributeurs (leur nombre n’augmente plus), et que tout le monde consulte les articles, l’avenir est en Afrique, et dans les pays pas encore riches en général. Et les permanents de la Fondation, dont le succès personnel dépend de la croissance de leur grande affaire, sont en train d’agir comme une organisation de développement (en français ONG). Première idée: organiser des formations, enseigner et persuader ceux qui en sont capables pour qu’ils deviennent contributeurs. J’ai raté la conférence sur ce qui est en cours dans les écoles du Mali. On peut lire l’exposé en PDF. (pays francophone, la conférencière est une universitaire française, c’est quand même en anglais; il faut que les autres entendent).
Deuxième idée: rendre l’accès au contenu de Wikipedia facile et pas cher. En Afrique, le nombre de gens qui ont un ordinateur (avec une prise de courant et un branchement à Internet) est assez limité. Mais tout le monde a un téléphone portable. Un collégien qui étudie dans une école sans bibliothèque trouvera ce dont il a besoin sur Wikipedia. Sauf qu’il devra prendre un abonnement « données » pour voir quelque chose sur son petit écran, et que c’est cher. L’opération Wikipedia Zéro veut persuader les compagnies de téléphone d’autoriser un accès gratuit à une version économique de l’affichage des articles (pas d’images, pas de jolie mise en page). Et ça marche: le vert indique les pays déjà branchés, le jaune ceux où c’est en cours. Le plus gros succès est la Russie.
Il y a un autre sujet qui inquiète la Fondation, et les contributeurs militants: Wikipedia est un champ de bataille entre les anciens, qui savent comment ça marche, et les nouveaux, qui ont un savoir à partager mais ne connaissent pas le mécanismes. Or ce sont les anciens qui élisent les administrateurs, ceux qui jugent et suppriment les articles. Un exemple qui m’a été raconté par la « victime »: C’est le spécialiste en langue française du Classique des Trois Caractères, le catéchisme confucéen, vieux de 800 ans, que tous les petits Chinois connaissent, même aujourd’hui. Il a donc écrit un article. Quelques heures après, l’article était supprimé, parce qu’il était recopié sur un livre (celui que l’auteur avait publié). Il n’a pas réessayé. Donc l’orateur en photo s’appelle Dariusz Jemielniak, il est Polonais comme son nom l’indique (le Wikipedia polonais a plus d’un million d’articles), est sociologue, et étudie le phénomène.


Les gens pas d’accord entre eux récrivent les articles à leur goût jusqu’à l’accablement complet. Voir le Suaire de Turin. Il y a aussi la domination des anglo-saxons et de leur pensée. Un article sur une école aux Philippines a des chances d’être supprimée par un Américain qui doute même de son existence. En langue française c’est la France. Les Québécois se sont organisés pour résister. Un jour j’ai négocié la remise en place d’une célébrité de La Réunion; « pas assez connue » avait décrété un administrateur parisien. Dariusz Jemielniak écrit un livre sur tout ça, qui paraîtra l’an prochain.
Il y a encore 36 choses dont je pourrais parler, mais je n’ai pas vu et la vie est courte. Les gens très studieux pourront se brancher sur la collection des exposés en images de Wikimedia Commons.
Quelqu’un me rappelle que je dois parler du plus gros sujet nouveau de l’année, Wikidata. Oui, j’ai entendu et j’ai suivi plusieurs conférences, mais c’est un peu abstrait à expliquer. Heureusement, un expert a écrit ce qu’il faut comprendre. Donc il s’agit de documenter chaque chose qui a un nom, sous son nom unique, et de les relier. Ainsi, au lieu des 51 Carla Bruni (une par article) que Wikipedia contient, il n’y en aura qu’une seule, reliée à 51 articles dans 51 langues, à ses chansons (lien « auteur », lien « interprète »), à ses amants répertoriés (s’ils ont des articles), à son mari actuel (lien « conjoint ») etc. Ainsi tout le savoir du monde, organisé par des millions d’experts bénévoles, pourra être exploré méthodiquement et pas au hasard de la lecture.
Voici la famille Bach (musiciens de père en fils) dessinée automatiquement (pour voir plus grand, cliquer dessus). Dans un genre plus modeste, cela adoucira le sort malheureux des scientifiques hongkongais, qui ont un nom en chinois, un nom transcrit dans la phonétique officielle de Hongkong (le cantonais), en pinyin de Chine continentale s’ils publient dans une revue internationale qui y fait attention, et n’importe quoi dans un journal ou une revue grand public; si bien qu’ils deviennent plusieurs ou disparaissent à la vue. Il y a bien des « autorités » qui répertorient par exemple les écrivains (la Bibliothèque Nationale et d’autres), mais elles ont des moyens limités quand il s’agit de corriger et d’ajuster (par exemple indiquer à un répertoire américain que Honoré de Balzac et Honore Balzac sont la même personne). Et donc, grâce à la toute-puissante mobilisation des contributeurs bénévoles …. [mettre ici la suite de l’envolée]. Ce sera moins drôle que d’ajouter une anecdote historique sur Félix Faure, mais bien plus sérieux.
Avec tout ça, plus les rencontres avec des gens que je ne connaissais pas, j’étais fatigué le soir, et je n’ai pas beaucoup profité de la vie à Hong Kong. Une autre fois, je reviendrai avec ma chère épouse pour faire du tourisme.
Le lundi, je suis allé à l’aéroport de Hong Kong, là où j’étais sûr de trouver un autobus pour me conduire à Dapeng (c’est en Chine, à droite sur la carte). C’est là que vit en ce moment un ami français qui m’avait invité, au bord de la mer et à la campagne.
Au point de passage, des affiches rappellent qu’il est interdit d’exporter plus de deux boîtes de lait en poudre pour bébé vers la Chine. Retour dans le monde normal.
Je suis presque arrivé. A la terrasse du restaurant, trois petit Chinois essaient de m’expliquer par quel chemin j’arriverai à la maison de mon ami. Ils connaissent le nom mais ne savent pas lire une carte. Je raconterai la suite une autre fois.